jeudi 29 janvier 2009

C'est pour un sondage ...

L'actualité cette semaine, c'était AUSSI la tempête dans le Sud-Ouest de la France.

Alors tout le monde s'en balance mais ce blog était en grève CONTRE les tempêtes dans le Sud-Ouest, par solidarité avec nos amis de là bas qui n'avaient plus ni eau, ni téléphone, ni électricité... C'est dit.

En regardant les images des dégats à la TV, j'ai repensé à cette petite famille qui suivait, comme nous, l'érudit en charge de nous faire découvrir la faille de San Andréas. C'était fin décembre, nous étions à Point Reyes, un site naturel où la faille pénètre dans le Pacifique, à 1 heure au nord de San Francisco.

L'épicentre du tremblement de terre qui devasta San Francisco en 1906 se situait à Dali City, dans la banlieue sud de San Francisco. 5000 morts, des dégats considérables dans la ville de SF mais c'est dans un cadre bucolique, souvent comparé à l'Ecosse, que l'on vient réaliser un voyage au centre de la terre avec un Ranger géologue. Le sismographe au "visitor center" est sans arrêt en sursaut. Mais grâce à la visite, tu apprends qu'il s'agit simplement des voitures aux alentours... Ouf.

En 1906, les dégats étaient moindre à Point Reyes. La nature ayant repris ses droits, seule une barrière permait de visualiser le déchirement de la croute terrestre. Suite au séisme, une partie de cette barrière s'est brisée et s'est retrouvée propulsée à plus de 5 mètres de l'endroit initial.


Les enfants ont surtout retenu l'anecdocte de la fameuse Dolly, la vache qui a disparu dans la faille. On raconte que seule la queue était visible. Le fermier, voyant là une opportunité de se faire indemniser pour les dégats s'était mis à faire payer les visites... Les mauvaises langues auraient soupçonné le paysan d'avoir un petit peu poussé Dolly dans sa tombe. Comme quoi un entrepreneur fait toujours des jaloux, même ici...


Mais j'en reviens à cette petite famille, Monsieur, Madame et trois enfants. Ils habitaient sur du jaune à San Francisco, comme la plupart des habitants de la ville d'ailleurs. Or le jaune est consideré comme une zone à risque en cas de tremblement de terre. C'est un cran en dessous de la zone rouge, considerée comme zone très à risque.


Et le Ranger de nous interroger : "Que faut-il faire lorsque l'on habite ici "?

Les réponses fusent ... prévoir un kit de survie, se tenir informer même si rien n'est prévisible scientifiquement, avoir le réflexe de se protéger en cas de secousse sous un bureau, une table... On discute de la commodité de la baignoire pour s'y planquer...

Puis il clôt le débat avec cette intérrogation : "Et pourquoi pas déménager "?

"Parce qu'ailleurs, ils ont des cyclones, des tornades, des tempêtes... " répond Madame.

J'avais trouvé ça très fataliste. De toute façon, je voyais clairement mon Sud-Ouest épargné... Bon je vous rassure, nos amis vont bien et notre maison est toujours debout.

Mais voilà, le big one devrait faire parler de lui d'ici 30 ans. Je me demandais si malgré ça vous iriez vivre à San Francisco ?

Moi oui. J'ai découvert cette ville grâce à Armistead Maupin et ses chroniques, j'en suis tombée amoureuse en 93 et maintenant je voudrais l'épouser...

10 commentaires:

nathinphoenix a dit…

Tres interessant ! Et non je ne m'en fout pas de ta belle endormie !..

Oui ca pose le probleme du peuplement des zones a risques... le big one, les zones de cyclones, les regions a fort risque sysmiques continuent de se developper... sauf que beaucoup de geo sociologues disent qu'avant la fin du siecle il va falloir de gre ou de force abandonner des terrotoires. Et que vont faire les populations. Aux states il n'y aura pas de problemes, les territoires sont vastes, et (meme si elle est en mauvais etat) l'economie le permet... mais que vont faire les habitants du bengladesh, ceux du delta du nil, ceux de tous ces territoires envahis par le Sahara... C'est moins spectaculaire mais tout aussi dangeureux...
Bon si on doir abandonner Phoenix parce que y a plus d'eau dans le Colorado, et ben on viendra camper dans ton jardin du Sud-ouest, on sera les premiers de la cohortes des refugies climatiques... bises et si le big one pouvait attendre quelaues semaines ca m'arrangerai...

Homéo a dit…

Je trouve que tu as bien raison d'avoir été en grève contre les tempêtes, d'ailleurs ce pays est bien trop passif devant les catastrophes naturelles, jamais de revendications contre les tornades, les cyclones, les tremblements de terre....

Quant à San Francisco j'irai pas trop y vivre mais c'est plutôt l'odeur d'urine dans la ville qui m'a déplu.

Corinne a dit…

Je sais Nath ! d'ailleurs tu m'as pose la question...

Tant qu'il n'y sera pas contraint, l'homme ne bougera pas. Et tant qu'il y aura une activite economique, les gens reconstruiront (comme au pied du Vesuve ou la municipalite propose de l'argent pour motiver les gens a partir mais rien n'y fait). En meme temps je me demande si l'activite sismique au Japon est pire, ils sont mals alors...
J'espere que tu n'attendras pas l'exode climatique pour venir faire un tour chez nous (en reperage).

Homeo, tu trouves aussi !

Pas remarquee l'odeur d'urine mais j'y suis allee en automne et en hiver, ceci explique peut etre cela... Pour moi c'est Venise qui sent mauvais. Je vais de ce pas voir quelle ville a gagne d'etre scrappee sur ton blog...

Bises les filles !

M'arizona a dit…

On est en danger dans sa voiture alors que faire? Ne voyager qu'à pied? Il y a un moment où il faut être fataliste, on ne peut éliminer tous les risques de notre environnement. A toi de mettre toutes les chances de ton coté.

Mary a dit…

Moi aussi j'irais y vivre, rien que pour avoir l'impression d'etre voisine de Michael et Marie-Anne...
Mais voila j'aurais les chocottes! Comme a Miami d'ailleurs a l'epoque des cyclones!
Concernant les Chroniques, que du bohneur, on les a lus a 5 (si si), on attendait notre tour!
Bises

Anonyme a dit…

et les extra terrestres, t'y as pensé? hein?


parce qu'ils sont partout...

Corinne a dit…

Marie maintenant qu'on a des crackers avec date limite de peremption en 2012 grace a toi, le kit s'organise...

Sauf qu'a SF tu as les chocottes parce que tu sais que ca doit arriver alors que dans le Sud Ouest tu regardes la pluie tombee et paf... badaboom tempete.

Aaaaaaaah ! Toi aussi Mary tu etais accro aux Chroniques de SF. J'ai decouvert le mois dernier que Micheal etait vivant Michael Tolliver lives paru en 2007, je suis en train de le lire avec nostalgie.

Ariana, serait-il possible d'etre serieuse 2 secondes... nous avons la d'aimables participantes qui se creusent la tete (et je leur en sais gre) pour repondre intelligemment a ma question de depart dont elles se contrefoutent ... toi aussi visiblement, non mais tout fout le camp... enfin a ta place, je ferais gaffe, les robes ils aiment bien ca les extras terrestres, c'est connu..!

Bises les filles !

Yibus a dit…

Pas vivre à SF, aurais trop peur d'un immense gouffre sous mes pieds.

Sinon, ça n'a rien à voir mais à chaque ouverture de ton blog, la chanson country du barbu à cheval se déclenche automatiquement... Il est bien sympathique, le garçon mais...

Corinne a dit…

Yibus en plus on m'avait prevenu, c'est qu'il a tendance a s'incruster mon cow boy singer, personne le choisit ce doit etre pour ca...

Je travaille sur la question nuit et jour tu t'en doutes et rien n'y fait, je n'arrive pas a lui couper les siflet. J'envisage de monter une cellule de crise...

Pas beaucoup de candidat pour une petite sauterie a SF on dirait...

Anonyme a dit…

ha, les chroniques de san francisco... souvenir souvenir... hein mary ?!
excellent le coup de la barrière. pour le sud ouest en france, C triste. suis comme idéfix moi, un arbre qui tombe ça me fout les boules...